27.9.07

Revuwe des gazetes 27/9 (gråces RTBF)

"La crise fatigue le Roi", écrit La Libre Belgique.
Albert 2 qui scie la branche sur laquelle il est assis, estime Gazet Van Antwerpen.
Dans les journaux du groupe Sud Presse, Louis Maraite écrit que le Roi a l'Orange Blues. Et de s'interroger sur la signification du double communiqué diffusé hier par le Palais royal. D'une part, le roi doit se reposer, mais d'autre part il n'y a pas de raison de s'inquiéter sur son Etat de santé. "Le Roi veut-il accélerer les négociations et mettre la pression", se demande Louis Maraite... qui constate encore que "Le Roi a la blues tandis que la Communauté française est en fête ce jeudi, ce qui a écourté le débat sur BHV. Le 27 septembre 1830, les "Oranje" étaient boutés hors de Bruxelles. L'Oranje Blues?", s'interroge encore l'éditorialiste du groupe sud presse.
C'est donc en effet la fête de la Communauté française. A cette occasion le journal De Standaard a interviewé sa ministre présidente Marie Arena. Oui, Marie Arena qui déclare "Je hais les frontières, surtout la frontière linguistique" et qui regrette que la Flandre remette en question la solidarité au moment même où la Wallonie commence à remonter la pente."
Une déclaration qui a le don d'énerver Peter Vandermeersch, le rédacteur en chef du Standaard. Selon lui, la Flandre ne veut nullement laisser tomber la solidarité. Et de s'irriter de l'hystérie politique qui s'installe à Bruxelles et en Belgique francophone avec notamment les nombreux appels à "sauver la Belgique". Des initiatives qui selon le rédacteur en chef du Standaard ne visent qu'une chose : culpabiliser les Flamands. Les Flamands que l'on considère tantôt comme des impérialistes qui ne respectent pas le droit des minorités, tantôt comme des égoïstes sans scrupules qui oublient que la Flandre elle aussi a été pauvre (*). Des Flamands, conclut Peter Vandermeersch, qui veulent la fin de la solidarité, dès lors qu'ils veulent investir plus dans la SNCB (**).
Oui, Guy Verhofstadt dont c'est aujourd'hui le 3000e jour en tant que premier ministre. A New York le premier nous a donné un avant goût de la direction qu'il prendra dans les années à venir, écrit Luc Van Der Kelen. Guy Verhofstadt a insisté sur le respect des droits de l'homme. Il marche ainsi dans les traces d'un autre leader, l'ex-président américain, Jimmy Carter. Ce qui, écrit Het Laatste Nieuws, confére une certaine grandeur aux adieux de l'actuel premier ministre. Un Guy Verhofstadt très applaudi par le conseil de sécurité des Nations Unies. Ce qui inspire à Luc Van der Kelen cette réflexsion : "Tandis que le premier ministre reçoit les applaudissements internationaux, ses successeurs dans notre pays perdent la face et n'ont réussi qu'à engendrer la honte sur la scène internationale.(***)"


(*) et ne l'est plus, grâce à l'argent venu de Wallonie et distribué par Bruxelles (NDLR)
(**) alors qu'il est temps que la SocNat desChf Belges investisse d'abord dans les chemins de fer de Wallonie mal désservis depuis longtemps (au pro-rata du nombre d'habitants plutôt qu'au pro-rata des km de rail par km2 de superficie) [avec l'argent des Belges, comme on l'avait fait jadis pour équiper la Flandre quand celle-ci n'en avait pas les moyens] (NDLR)
(***) honte aux politiciens wallons qui commencent à oser dire aux flamands que les Wallons ne sont plus d'accord. Ils devraient faire comme leurs anciens : caner encore et toujours. (NDLR)

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