Le vif l'express
16/05/2008 12:27
[Les liårds po fé tourner ci gazete la sont pourtant des liårds da des capitalisses flaminds !]
Le ministre régional flamand des Relations internationales, Geert Bourgeois, a du pain sur la planche. Depuis plusieurs mois, les médias et les observateurs étrangers tirent à boulets rouges sur la politique menée au nord du pays.
Ce mercredi 14 mai, trois représentants du Conseil de l'Europe, garant du respect des minorités, ont dénoncé la non-nomination de bourgmestres francophones dans la périphérie bruxelloise. «Inacceptable !», selon eux. Trois maïeurs sont concernés. Ceux de Wezembeek-Oppem, de Craainhem et de Linkebeek, communes à facilités linguistiques situées en territoire flamand, mais dont la population est très majoritairement francophone.
Le gouvernement flamand refuse de nommer les bourgmestres élus, parce qu'ils ont convoqué leurs électeurs en français. Il y a peu, le « Wooncode » flamand avait été sévèrement critiqué par l'ONU : réserver les logements sociaux à des Flamands est jugé discriminatoire par les Nations Unies.
Ce vendredi, le puissant quotidien De Standaard s'inquiète de ces atteintes à la réputation flamande. Il s'émeut d'un article publié, mercredi, dans l'International Herald Tribune, journal d'affaires du groupe The New York Times(1). Ce que peuvent lire les businessmen, candidats investisseurs dans une des régions les plus riches d'Europe ? Qu'on peut y craindre une sorte d' «épuration ethnique légalisée» !
(1)Vos troveroz on résumé (francès) ene miete pus long padzo.
21.5.08
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