31.1.10
Nosse arch-évèke a vegnou å micro da l'RTBF ....
Lors de son récent entretien télévisé, Monseigneur Leonard a stipulé avec force que les positions que la presse lui a attribuées jusqu'ici sont nettement exagérées; les nouvel Archevêque de Bruwelles-Malines-Vilvoorde se déclare en réalité beaucoup plus modéré et proche des besoins de son troupeau ....
30.1.10
29.1.10
Encore une "légère erreur"
25.1.10
23.1.10
22.1.10
Chocolat NEWTREE :
prix Citron 2009 de la tromperie sur l'emballage
21.1.10
LE JARDIN BOTANIQUE NATIONAL DE BELGIQUE : « WALEN BUITEN » ?
O nos a scrît çu ki shût:
..... billet d’un de nos correspondants portant sur la situation du personnel francophone au Jardin Botanique à Meise. Un des joyaux de la Belgique transféré de Bruxelles, il y a quelques années, à Meise en territoire flamand.
Pouvons-nous vous demander de nous faire part de votre réflexion à la lecture de ce document ?
Nous vous remercions de votre participation au Forum de la Ligue Wallonne de la Région de Bruxelles.
Nous vous prions de croire, cher Monsieur, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
Raymond WATRICE
Secrétaire de la Ligue wallonne de Bruxelles
Site :www.liguewallonnebruxelles.be
@mail : info@liguewallonnebruxelles.be
Blog : liguewallonnebruxelles.skynetblogs.be
Dj'invite mes lijheus à endaler vîr li berdelaedje Forum de la Ligue Wallonne (so li waibe www.liguewallonnebruxelles.be ?) eyet mete leu n'idèye so li tecse ci pa dzo:
Le Jardin botanique national de Belgique (Jardin botanique) figure parmi les dix institutions de ce type les plus importantes du monde. Ses collections fédérales, riches de deux siècles, fournissent un outil exceptionnel à la recherche scientifique belge et sont consultées par des chercheurs du monde entier. Toutes les données fondamentales relatives aux espèces végétales de Belgique s’y trouvent, ce qui représente une base de données de première importance au vu des défis actuels : perte de la biodiversité et modifications climatiques. Sur un plan économique, par exemple, l’agriculture et la sylviculture belges vont devoir s’adapter à celles-ci en modifiant les espèces mises en culture, notamment à l’aide des données du Jardin botanique.
Unique en Belgique, le Jardin botanique est une institution fédérale au service du pays entier. Etablie à Bruxelles pendant 180 ans, l’institution a déménagé en périphérie bruxelloise en 1973, à 3 km de l’Atomium, et s’étend à cheval sur Meise et Wemmel, commune à facilités. Malheureusement, elle a été aspirée dans les accords du Lambermont en 2001 dans lesquels le principe du transfert de l’institution à la Flandre fut concédé par les francophones, alors que les partis flamands s’engageaient à ne plus bloquer la ratification par la Belgique de la Convention-cadre du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités nationales, qui renforcerait notamment la défense des droits des francophones en périphérie bruxelloise (note d'Innocent Citron : et celle des wallons que tant les Flamands que les Bruxellois s'acharnet à traiter en citoyens de seconde zône).
Cependant, le transfert du Jardin botanique à la Flandre ne peut être effectif qu’au terme de la conclusion d’un accord de coopération entre la Communauté française et flamande. L’accord étant toujours en négociation, le Jardin botanique demeure fédéral et fonctionne sur un budget totalement fédéral.
Janvier 2010 : la Flandre fait toujours obstacle unilatéralement à la ratification par la Belgique de la Convention-cadre, au motif que ce ne serait pas bon pour la Flandre. Malgré cela, la Flandre exige que les francophones tiennent, eux, leurs engagements de 2001 : un projet d’accord de coopération visant à concrétiser le transfert de l’institution scientifique à la Flandre existe bel et bien, et le dossier est à l’ordre du jour des négociations communautaires.
Par la volonté de la direction flamande du Jardin botanique, celui-ci fonctionne sans cadre linguistique, l’outil légal obligatoire qui vise à faire respecter l’équilibre linguistique dans les institutions fédérales. Conséquence : le personnel, d’environ 160 personnes, se compose aujourd’hui de près de 85 % de néerlandophones. Depuis des années, les francophones sont ainsi lésés d’au moins une quarantaine d’emplois, parmi lesquels des emplois non qualifiés tels que du nettoyage. La direction ne nomme et n’accorde des promotions pratiquement qu’à des néerlandophones. En octobre 2008, un membre du personnel francophone ainsi lésé a obtenu une victoire légale au Conseil d’Etat : le dit Conseil a exigé qu’il n’y ait plus aucune nomination ou promotion au Jardin botanique tant que le cadre linguistique n’avait pas vu le jour. Il exige des ministres fédéraux qui ont la tutelle sur le Jardin botanique (politique scientifique et Régie des Bâtiments) ― francophones par le fait du hasard―, à rétablir la légalité dans l’institution.
(Note d'Innocent Citron: La Flandre exige le respect des décisions du Conseil d'Etat quand ça l'arrange et seulement quand celà l'arrange; ainsi si elle exige la scission de BHV, elle ignore la position du Conseil d'Etatselon laquelle une région n'a pas le droit d'établir sa capitale dans une autre ....)
Les ministres francophones concernés n’ayant pas bougé le petit doigt à ce jour, la direction du Jardin botanique continue la colonisation flamande de l’institution fédérale, aux frais du fédéral, en violation de la légalité mais en toute impunité.
De plus, le projet d’accord de coopération destiné à modaliser le transfert du Jardin botanique à la Flandre est catastrophique pour les francophones. Par exemple, il prévoit qu’une dotation fédérale continuerait à être affectée au Jardin botanique devenu flamand, mais elle serait partagée et versée aux Communautés au pro rata des rôles linguistiques du personnel au jour du transfert. Autrement dit, 85 % de ce budget fédéral sera versé à la Flandre ! Dans ce projet d’accord, le personnel technique francophone (jardiniers, électriciens,…) serait placé dans un cadre d’extinction et remplacé par des néerlandophones.
Une poignée de chercheurs francophones pourrait continuer à travailler au Jardin botanique, à des conditions soigneusement dissuasives. Par exemple, ils n’auront plus aucune possibilité de progression dans leur carrière puisque celle-ci sera réservée à des néerlandophones. De plus, la totalité des moyens de fonctionnement des scientifiques francophones, de l’ordinateur au crayon jusqu’au financement de leurs missions scientifiques, dépendra uniquement de la Flandre, la Communauté française ne payant que leur salaire…
Rien ne garantit la largesse de la Flandre à l’égard des chercheurs francophones qu’il serait facile dès lors de disqualifier pour manque de résultats.
Alors que l’on voit les cas de harcèlement psychologique et les brimades se multiplier au Jardin botanique, en toute impunité, à l’encontre du personnel technique francophone, comment peut-on croire réalistement à la future bonne volonté flamande ?
Autre enjeu : en offrant à la Flandre sans réelle contrepartie le Jardin botanique, trophée
politique et scientifique, les négociateurs francophones mettraient singulièrement en danger l’avenir fédéral du Musée d’Afrique centrale de Tervuren, situé en Flandre comme le Jardin botanique.
En conclusion, le dossier du Jardin botanique est exemplaire de l’inquiétante faiblesse ― ou du manque de vision, de courage, ou désintérêt ? ― des politiques francophones dans certains pans des négociations communautaires à faible enjeu électoral. Si le projet d’accord de coopération du transfert de l’institution à la Flandre se concluait selon ses termes actuels, les francophones perdront tout au Jardin botanique : deux siècles d’investissement national/fédéral débouchant sur un patrimoine scientifique exceptionnel ET irremplaçable, les emplois, l’accès, à des conditions normales, à un lieu d’excellence scientifique unique en Belgique, à son expertise, ses bases de données, l’usage du français,…
A la différence du cas de l’université de Louvain pour lequel, en dépit de la perte engendrée, notamment par le partage de la bibliothèque, d’autres universités belges francophones pouvaient accueillir les étudiants et chercheurs expulsés, il n’existe aucune solution de repli pour la continuité des travaux botaniques de ce niveau en Wallonie ni à Bruxelles. Pour les francophones, sans revirement politique, un scénario pire que la perte de l’université de Louvain risque de voir le jour.
Francis GRUNCHARD
Le Jardin botanique national de Belgique (Jardin botanique) figure parmi les dix institutions de ce type les plus importantes du monde. Ses collections fédérales, riches de deux siècles, fournissent un outil exceptionnel à la recherche scientifique belge et sont consultées par des chercheurs du monde entier. Toutes les données fondamentales relatives aux espèces végétales de Belgique s’y trouvent, ce qui représente une base de données de première importance au vu des défis actuels : perte de la biodiversité et modifications climatiques. Sur un plan économique, par exemple, l’agriculture et la sylviculture belges vont devoir s’adapter à celles-ci en modifiant les espèces mises en culture, notamment à l’aide des données du Jardin botanique.
Unique en Belgique, le Jardin botanique est une institution fédérale au service du pays entier. Etablie à Bruxelles pendant 180 ans, l’institution a déménagé en périphérie bruxelloise en 1973, à 3 km de l’Atomium, et s’étend à cheval sur Meise et Wemmel, commune à facilités. Malheureusement, elle a été aspirée dans les accords du Lambermont en 2001 dans lesquels le principe du transfert de l’institution à la Flandre fut concédé par les francophones, alors que les partis flamands s’engageaient à ne plus bloquer la ratification par la Belgique de la Convention-cadre du Conseil de l’Europe pour la protection des minorités nationales, qui renforcerait notamment la défense des droits des francophones en périphérie bruxelloise (note d'Innocent Citron : et celle des wallons que tant les Flamands que les Bruxellois s'acharnet à traiter en citoyens de seconde zône).
Cependant, le transfert du Jardin botanique à la Flandre ne peut être effectif qu’au terme de la conclusion d’un accord de coopération entre la Communauté française et flamande. L’accord étant toujours en négociation, le Jardin botanique demeure fédéral et fonctionne sur un budget totalement fédéral.
Janvier 2010 : la Flandre fait toujours obstacle unilatéralement à la ratification par la Belgique de la Convention-cadre, au motif que ce ne serait pas bon pour la Flandre. Malgré cela, la Flandre exige que les francophones tiennent, eux, leurs engagements de 2001 : un projet d’accord de coopération visant à concrétiser le transfert de l’institution scientifique à la Flandre existe bel et bien, et le dossier est à l’ordre du jour des négociations communautaires.
Par la volonté de la direction flamande du Jardin botanique, celui-ci fonctionne sans cadre linguistique, l’outil légal obligatoire qui vise à faire respecter l’équilibre linguistique dans les institutions fédérales. Conséquence : le personnel, d’environ 160 personnes, se compose aujourd’hui de près de 85 % de néerlandophones. Depuis des années, les francophones sont ainsi lésés d’au moins une quarantaine d’emplois, parmi lesquels des emplois non qualifiés tels que du nettoyage. La direction ne nomme et n’accorde des promotions pratiquement qu’à des néerlandophones. En octobre 2008, un membre du personnel francophone ainsi lésé a obtenu une victoire légale au Conseil d’Etat : le dit Conseil a exigé qu’il n’y ait plus aucune nomination ou promotion au Jardin botanique tant que le cadre linguistique n’avait pas vu le jour. Il exige des ministres fédéraux qui ont la tutelle sur le Jardin botanique (politique scientifique et Régie des Bâtiments) ― francophones par le fait du hasard―, à rétablir la légalité dans l’institution.
(Note d'Innocent Citron: La Flandre exige le respect des décisions du Conseil d'Etat quand ça l'arrange et seulement quand celà l'arrange; ainsi si elle exige la scission de BHV, elle ignore la position du Conseil d'Etatselon laquelle une région n'a pas le droit d'établir sa capitale dans une autre ....)
Les ministres francophones concernés n’ayant pas bougé le petit doigt à ce jour, la direction du Jardin botanique continue la colonisation flamande de l’institution fédérale, aux frais du fédéral, en violation de la légalité mais en toute impunité.
De plus, le projet d’accord de coopération destiné à modaliser le transfert du Jardin botanique à la Flandre est catastrophique pour les francophones. Par exemple, il prévoit qu’une dotation fédérale continuerait à être affectée au Jardin botanique devenu flamand, mais elle serait partagée et versée aux Communautés au pro rata des rôles linguistiques du personnel au jour du transfert. Autrement dit, 85 % de ce budget fédéral sera versé à la Flandre ! Dans ce projet d’accord, le personnel technique francophone (jardiniers, électriciens,…) serait placé dans un cadre d’extinction et remplacé par des néerlandophones.
Une poignée de chercheurs francophones pourrait continuer à travailler au Jardin botanique, à des conditions soigneusement dissuasives. Par exemple, ils n’auront plus aucune possibilité de progression dans leur carrière puisque celle-ci sera réservée à des néerlandophones. De plus, la totalité des moyens de fonctionnement des scientifiques francophones, de l’ordinateur au crayon jusqu’au financement de leurs missions scientifiques, dépendra uniquement de la Flandre, la Communauté française ne payant que leur salaire…
Rien ne garantit la largesse de la Flandre à l’égard des chercheurs francophones qu’il serait facile dès lors de disqualifier pour manque de résultats.
Alors que l’on voit les cas de harcèlement psychologique et les brimades se multiplier au Jardin botanique, en toute impunité, à l’encontre du personnel technique francophone, comment peut-on croire réalistement à la future bonne volonté flamande ?
Autre enjeu : en offrant à la Flandre sans réelle contrepartie le Jardin botanique, trophée
politique et scientifique, les négociateurs francophones mettraient singulièrement en danger l’avenir fédéral du Musée d’Afrique centrale de Tervuren, situé en Flandre comme le Jardin botanique.
En conclusion, le dossier du Jardin botanique est exemplaire de l’inquiétante faiblesse ― ou du manque de vision, de courage, ou désintérêt ? ― des politiques francophones dans certains pans des négociations communautaires à faible enjeu électoral. Si le projet d’accord de coopération du transfert de l’institution à la Flandre se concluait selon ses termes actuels, les francophones perdront tout au Jardin botanique : deux siècles d’investissement national/fédéral débouchant sur un patrimoine scientifique exceptionnel ET irremplaçable, les emplois, l’accès, à des conditions normales, à un lieu d’excellence scientifique unique en Belgique, à son expertise, ses bases de données, l’usage du français,…
A la différence du cas de l’université de Louvain pour lequel, en dépit de la perte engendrée, notamment par le partage de la bibliothèque, d’autres universités belges francophones pouvaient accueillir les étudiants et chercheurs expulsés, il n’existe aucune solution de repli pour la continuité des travaux botaniques de ce niveau en Wallonie ni à Bruxelles. Pour les francophones, sans revirement politique, un scénario pire que la perte de l’université de Louvain risque de voir le jour.
Francis GRUNCHARD
18.1.10
16.1.10
Enquête dans nos milieux politiques (suite)
14.1.10
12.1.10
8.1.10
4.1.10
Enquête dans les milieux politiques
2.1.10
1.1.10
LE GRAND COMPLOT :
Nos lecteurs continuent à m'envoyer ....
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