Après 1815, si nos arinnént dmoré Francès:

Si nous étions restés Français en 1815 :
Ene majorité des djins duvrinnent payî moinsse di taxes paski en France les djins ki sont foirt ritches ont pusse di taxes à payî. Ca vo li savoz bén.
Mins esse ki vos savoz combén ?

Eyet, èto :
Nous serions plus forts en géographie ...Bien des gens de chez nous pourraient (être payés pour) aller séjourner près du pôle Sud:Les services fournis par l'Etat seraient ceux d'un grand pays ...Nos fonctionnaires auraient toute opportunité de changer de climat ... Notre marine ne serait pas la même ...Nos vacances en France - ou notre métier - nous amèneraient plus facilement ... Les membres du corps enseignant ...Certains d'entre nous auraient été traités en tant que Français par des Français: Une longue carrière dans les douanes aurait encore du sens ...

Les grandes puissances qui, en 1815, ont décidé - à notre place - de nous associer aux électeurs de Monsieur Leterme nous ont réservé un pays, un destin, des possibilités bien minables en face de ce qu'auraient pu être les nôtres.

Quand donc serons nous assez lassés de notre nationalité illusoire, de notre appartenance à un pays artificiel, qui n'a pas été défini par son peuple et que renient, ridiculisent ceux qui en ont profité sans vergogne pendant plus de 100 ans ?

Au pays des aveugles les borgnes sont rois, les anciens Belges feront des Français peu ordinaires.