25.8.07

Lettre ouverte à Madame Non

Chère Madame Milquet,
Bien chère Madame Milquet,

Objet: Amende honorable.

Je reconnais que je ne vous aimais pas trop.
D'ailleurs je n'ai jamais voté pour vous - et rarement pour le PSC/CDH.

Parce que entr'autres, ce dernier était le parti le plus prêt à toutes les compromissions, à toutes les concessions à une Flandre de plus en plus gourmande, pour les intérêts apparents de la 'Belgique' ou de vos dirigeants Bruxellois.

Parce que c'était le dernier parti Belge à se séparer en PSC et CVP.
Alors que tous les autres partis commençaient à 'splitter' tout, depuis l'enseignement pour que les petits Néerlandophones apprennent le Vlaamse Leeuw au lieu de la Brabançonne, jusqu'à une province vieille de mille ans, le Brabant, jusqu'à l'Université, presqu'aussi vieille, où j'ai enfin pu parler et vivre un flamand qu'on m'apprenait depuis 6 ans de façon livresque, jusqu'à mon association professionnelle comme celle de beaucoup d'autres, jusqu'à l'unité militaire à laquelle j'étais affecté et où j'eus le plaisir de côtoyer des frères en armes de Poperinghe et Halle Boeienhoven.

Parce que votre parti suivait dans tous ces coups là et sans discuter des "leaders" CVP comme celui qui, fortune politique finalement faite, et parvenu bien haut dans le rang des politiques Européens - au nom de la Belgique, devient - au nom de la Flandre, le chef de file des bourgmestres luttant pour la conquête de BHV.

Parce que vos maîtres en politique ont accepté le leurre qui voulait que soient foulés les droits des citoyens des Fourons au nom des intérêts supérieurs des Bruxellois.

Mais vous changez tout çà.
Vous me semblez la première - si pas la seule à décider que trop is te veel, et qu'il faut y mettre leterme.
Et à le dire, à le clamer et à le montrer dans toutes vos attitudes.

Merci. Continuez.
Nous nous en souviendrons.

Dans ce divorce inéluctable parce qu' organisé de longue date par un partenaire qui nous trompe depuis longtemps, nous avons besoin de l' avocat pugnace qui récupérera la dot que nous avons amenée en 1830 et dépensée depuis pour le plus grand profit de notre futur ex.
Vous pourriez être cet avocat là.

Et passer dans l'histoire par la grande porte des grands hommes comme les Pierlot, Spaak, etc ... qui comme vous, eurent les couilles de dire aux plus forts "Non ! C'en est trop."
Au lieu d'y végéter, comme tous les autres qui par manque de vista, ou par lâcheté, ou pour servir leurs intérêts personnels, ont laissé s'effilocher la Belgique, voire ont contribué à sa mort prochaine.

PS N'oubliez pas que vous avez jadis habité en Province.
Et que ce que vous appelez les intérêts des francophones
ce devrait être d'abord les intérêts des Wallons.

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