25.9.07

C'est todi les pitits k'o spotche !

Les Flamands de Bruxelles sont environ 120.000, soit autant que les francophones dans les communes de la périphérie, avec et sans facilités. Tous ne sont pas logés à la même enseigne...

Les Flamands de Bruxelles peuvent s'exprimer dans leur langue dans les administrations communales et régionales et en matière judiciaire. Et voter pour des listes néerlandophones aux élections communales, régionales et fédérales. Le gouvernement régional est composé d'autant de ministres francophones que néerlandophones. Le ministre-président étant réputé « asexué linguistique ». Les Flamands disposent à Bruxelles de leurs réseaux de crèches et d'enseignement, organisés par la Communauté flamande qui gère des bibliothèques, salles de spectacle et centres culturels. Les hôpitaux publics et autres institutions relevant d'un CPAS (maisons de repos) doivent accueillir les patients néerlandophones dans leur langue.

Les francophones dans les communes à facilités de la périphérie (50 à 60.000) peuvent prétendre à des contacts et des documents en français avec l'administration communale et le CPAS. Mais, au risque de nullité, les séances du conseil communal se déroulent en néerlandais. Les demandeurs d'emploi doivent s'inscrire en néerlandais au VDAB (l'office de l'emploi) qui propose des postes destinés à des néerlandophones. Les gardiennes d'enfants doivent connaître le néerlandais, même pour garder des enfants francophones. Télédistribution et services de secours viennent de Flandre. Les écoles francophones ne peuvent accepter que des enfants d'une commune à facilités. Dans la périphérie, avec ou sans facilités, le citoyen peut ester en justice en français, à Bruxelles.

Les francophones dans les communes de la périphérie sans facilités (60 à 65.000) sont soumis au même régime que dans les autres communes de Flandre : tous les actes et services publics sont unilingues flamands. L'usage de la langue n'est en théorie réglementé que pour les actes officiels. Selon le degré de tolérance des autorités, les inscriptions privées peuvent apparaître en français et les rapports avec les commerçants s'effectuer dans cette langue.

M. L. (Le Soir, mercredi 26 septembre)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

This article just shows me how evil the Frencophone propaganda-press is and that Flanders really has to free itself from the Frencophone side of Belgium.

Brussels has a special statue in Belgium (it is the only bi-lingual city in Belgium), while BHV is situated in Flanders (except for Brussels). As your reporter also knows, the principle of territory which is included in Belgian constitution and is voted by your own politicians, forbids Frencophone parties in Flanders, aswell as Flemish parties in Wallonia. Brussels is the only place where parties from the both communities can present themselves.

If you want to talk about the wish to limit or abolish the rights of Flemings in Brussels, that's still okay for me. But, then should the special pretective measures for the Frencophones on a federal level also fall. Which means: no more equal representation in the Belgian government and the real numerical majority of Flemings in the Belgian parlement. Don't forget, there are about 50% Flemings more in Belgium, than there are Frencophones. If you agree that Flemings run this country like they see fit, I'm in favour of abolishing the rights of the Flemings in Brussels. Quid pro quo...

By the way, on the latest elections we, in Flanders, celebrated especially the 16th consecutive election-victory of the Fleminsh independence movement. They haven't been beaten once in the past 15 years (actually, since this topic appeared in Flemish politics). Your people refused to talk to us, which boosted the popular support for our movement to about 50% of the Flemings. The arrogance and stupidity of your people is really incredible. Onwards to the 17th election-victory! :)))

DG

orangepelee a dit…

U schrijf 'the principle of territory which is included in Belgian constitution'
maar U vergeet dat ander plaats van ons grondwet die ons toelaat 'vrijheid van taal gebruik' over het geheele land - niet alleen over Wallonïe.

Anonyme a dit…

I djåze do boket ki les flamins ont fwait mete dins nosse constitution po aloyî li lingaedje å teritoere.
I rovye l'ôte boket da nosse constitution ki nos warantit el liberté dins l'uzaedje des lingaedjes - eyet ki duvreut esse d'aplicaecion patavå nosse payî -come li resse d'ele constitution.
I rovye eto ki li lingaedje do payî n'esteut nén li flamin cwand les flamins sont arivés aveu les normands.

C'est vraye ki les djins di Brussele l'ont rovyî eto, ki nos ont oblidjis a djÊzer li francès a li plaece da nosse bea walon.
Asteure ki c'est a leu tour is criènt après nosse solidarité !