Des lîfes a z'acheter po doner come boun'an à li fén di l'aneye
31.12.08
29.12.08
27.12.08
25.12.08
20.12.08
Innocent Citron
Wallon Pigeon
Rue de Jumet Gohissart
B6999 Couillet Queue
Cher Monsieur Dexia
J’ai bien reçu votre formulaire concernant mon refus de vous communiquer les données qui vous sont nécessaires à « déterminer mon profil d’investisseur ».
Je prends note de ce que l’absence de ces informations ne vous permet pas de me conseiller efficacement quant à la façon de placer mes économies.
[Permettez moi d'abord, en songeant à la crise actuelle, de douter qu'il en soit autrement si vous étiez en possession des dites informations.]
Mais rassurez vous, je me suis jusqu’ici fort bien passé de vos conseils – et vous propose même les miens pour vous éviter de nouveaux déboires quant à la sécurité de vos futurs placements.
Je suis persuadé que vous en tireriez mieux avec ma collaboration – que je vous offre gracieusement et de façon désintéressée. [Car je n’émets moi, d’actions de sociétés d’aucune sorte, il n'y a donc aucune chance que je vous refile des actifs pourris].
Depuis une dizaine d’années, j'ai réfléchi énormément à la « valeur ajoutée » des services d’agent de change que m’offrait votre honorable société; ma méfiance à accepter ces services se trouve à présent justifiée : jusqu’à présent la crise bancaire et financière a plutôt épargné mes avoirs alors qu'elle semble avoir entamé sérieusement les vôtres [à un point tel que mes élus obligent le contribuable que je suis à voler à votre secours ...! Parce que quand tout va bien, il faut laisser faire le privé - jusqu'au moment où tout va mal, et où l'état doit absolument intervenir.]
J’en profite pour vous expliquer l’origine de ma méfiance : dans la plupart des métiers autres que les vôtres, le prestataire de service et le conseiller sont légalement tenus d’être différents : il est en effet trop facile pour celui qui remplit les deux rôles de conseiller à ses clients le produit sur lequel il a le plus grand bénéfice : ainsi c’est un pharmacien qui vend le produit recommandé par le médecin, c’est un entrepreneur qui érige la maison selon les plans et le cahier des charges d’un architecte, c’est une association comme Vinçotte qui conseille le client de l’électricien quant à la sécurité de l’installation que ce dernier à réalisée, etc etc.
[Mais non, il nous fallait faire confiance aux banquiers- ceux qui n'ont confiance en personne]
Un autre non respect du même principe : vous même et vos collègues avez l’habitude de nommer à vos conseils d’administration – et de rémunérer en tant que tels ….- ceux là même que nous élisons afin qu’ils vous surveillent, et légifèrent pour protéger le citoyen des erreurs grossières, ou des décisions malhonnêtes que des institutions comme la vôtre pourraient être tentées de prendre … : c'est vous qui les payez .... pour vous surveiller.
[Comme si la police était rémunérée par les traficants de drogue !]
Naturellement quand les mêmes politiciens-administrateurs de banque sont pris à partie par les journalistes sur leur incapacité à voir venir la crise … ils expliquent que du haut de leur siège au conseil d’administration, ils ne pouvaient voir que les chiffres qui leurs étaient soumis etc etc
[Mais alors, pourquoi donc y siégeaient ils, si ce n'est pour y percevoir des tantièmes ? Et pourquoi devrions nous croire que la même cécité ne frappera pas ces autres politiciens qu'on transforme en capitaines de votre navire dans la tempête ?]
Rassurez vous cher monsieur Dexia, un jour, peut être, communiquerai-je toutes les données dont vous pensez avoir besoin; mais il faudra d'abord que plus aucun politicien n’occupe le moindre poste au sein de votre institution; il faudra aussi que vous ayiez bien choisi votre métier : serez vous agent de change ou émetteur d’actions de société ? Serez vous assureur ou courtier en assurances ? Serez vous au service du capitaliste qui veut investir sur les marchés mondiaux, dans des sociétés en passe de devenir florissantes ou bien une institution au service d’une région, de son économie locale et de ses citoyens ?
[Lorsque ce sera enfin le cas, j’applaudirai à toute décision quant à l’attribution aux dirigeants de salaires encore bien plus démesurés que ceux qu’ils recoivent de nos jours, alors même qu'ils ont failli …]
Agréez cher monsieur Dexia etc etc
Wallon Pigeon
Rue de Jumet Gohissart
B6999 Couillet Queue
Cher Monsieur Dexia
J’ai bien reçu votre formulaire concernant mon refus de vous communiquer les données qui vous sont nécessaires à « déterminer mon profil d’investisseur ».
Je prends note de ce que l’absence de ces informations ne vous permet pas de me conseiller efficacement quant à la façon de placer mes économies.
[Permettez moi d'abord, en songeant à la crise actuelle, de douter qu'il en soit autrement si vous étiez en possession des dites informations.]
Mais rassurez vous, je me suis jusqu’ici fort bien passé de vos conseils – et vous propose même les miens pour vous éviter de nouveaux déboires quant à la sécurité de vos futurs placements.
Je suis persuadé que vous en tireriez mieux avec ma collaboration – que je vous offre gracieusement et de façon désintéressée. [Car je n’émets moi, d’actions de sociétés d’aucune sorte, il n'y a donc aucune chance que je vous refile des actifs pourris].
Depuis une dizaine d’années, j'ai réfléchi énormément à la « valeur ajoutée » des services d’agent de change que m’offrait votre honorable société; ma méfiance à accepter ces services se trouve à présent justifiée : jusqu’à présent la crise bancaire et financière a plutôt épargné mes avoirs alors qu'elle semble avoir entamé sérieusement les vôtres [à un point tel que mes élus obligent le contribuable que je suis à voler à votre secours ...! Parce que quand tout va bien, il faut laisser faire le privé - jusqu'au moment où tout va mal, et où l'état doit absolument intervenir.]
J’en profite pour vous expliquer l’origine de ma méfiance : dans la plupart des métiers autres que les vôtres, le prestataire de service et le conseiller sont légalement tenus d’être différents : il est en effet trop facile pour celui qui remplit les deux rôles de conseiller à ses clients le produit sur lequel il a le plus grand bénéfice : ainsi c’est un pharmacien qui vend le produit recommandé par le médecin, c’est un entrepreneur qui érige la maison selon les plans et le cahier des charges d’un architecte, c’est une association comme Vinçotte qui conseille le client de l’électricien quant à la sécurité de l’installation que ce dernier à réalisée, etc etc.
[Mais non, il nous fallait faire confiance aux banquiers- ceux qui n'ont confiance en personne]
Un autre non respect du même principe : vous même et vos collègues avez l’habitude de nommer à vos conseils d’administration – et de rémunérer en tant que tels ….- ceux là même que nous élisons afin qu’ils vous surveillent, et légifèrent pour protéger le citoyen des erreurs grossières, ou des décisions malhonnêtes que des institutions comme la vôtre pourraient être tentées de prendre … : c'est vous qui les payez .... pour vous surveiller.
[Comme si la police était rémunérée par les traficants de drogue !]
Naturellement quand les mêmes politiciens-administrateurs de banque sont pris à partie par les journalistes sur leur incapacité à voir venir la crise … ils expliquent que du haut de leur siège au conseil d’administration, ils ne pouvaient voir que les chiffres qui leurs étaient soumis etc etc
[Mais alors, pourquoi donc y siégeaient ils, si ce n'est pour y percevoir des tantièmes ? Et pourquoi devrions nous croire que la même cécité ne frappera pas ces autres politiciens qu'on transforme en capitaines de votre navire dans la tempête ?]
Rassurez vous cher monsieur Dexia, un jour, peut être, communiquerai-je toutes les données dont vous pensez avoir besoin; mais il faudra d'abord que plus aucun politicien n’occupe le moindre poste au sein de votre institution; il faudra aussi que vous ayiez bien choisi votre métier : serez vous agent de change ou émetteur d’actions de société ? Serez vous assureur ou courtier en assurances ? Serez vous au service du capitaliste qui veut investir sur les marchés mondiaux, dans des sociétés en passe de devenir florissantes ou bien une institution au service d’une région, de son économie locale et de ses citoyens ?
[Lorsque ce sera enfin le cas, j’applaudirai à toute décision quant à l’attribution aux dirigeants de salaires encore bien plus démesurés que ceux qu’ils recoivent de nos jours, alors même qu'ils ont failli …]
Agréez cher monsieur Dexia etc etc
12.12.08
10.12.08
On mestî ki l'a moyén d'aveur di l'avancemint !
Eme soçon - k'a li cåde do bon parti politike - a trové on moyén di esse bén payî po fé on mesti facile a z'aprinde ...., eyusse k'on est rade expert
8.12.08
C'esteut scrît dins 7 sur 7 (www.7sur7.be)
Le patron de Fortis est, comme tous les autres patrons, rémunéré sur décision des actionnaires.
Ce principe me dérange plus que les montants très élevés de ce salaire et de l'indemnité de rupture.
Le patron est ainsi hyper motivé à plaire aux actionnaires çàd à faire monter le cours de l'action, pour que les actionnaires puissent revendre avec un gros profit - et si ça rate, il y a toujours le paquet à toucher quand on part.
Donc, quand il y a un conflit entre faire monter le cours de l'action et la pérennité de l'entreprise, dans quel sens croyez vous que ce patron va décider ?
Tant pis pour la boîte et son personnel.
Bien sûr, il y a cent ans, la valeur de l'entreprise résidait dans ce que le capital des actionnaires avait permis de rassembler.
Mais à l'heure actuelle, la valeur d'une entreprise réside certainement tout autant dans les compétences collectives des membres de son personnel et surtout dans leur capacité à fonctionner ensemble.
Pourquoi les dirigeants des entreprises ne sont ils pas nommés par les membres du personnel, çàd ceux qui sont bien plus aptes que les actionnaires à voir où vont les réelles compétences des candidats, et au moins aussi motivés que les actionnaires à la pérennité de l'entreprise.
Ce principe me dérange plus que les montants très élevés de ce salaire et de l'indemnité de rupture.
Le patron est ainsi hyper motivé à plaire aux actionnaires çàd à faire monter le cours de l'action, pour que les actionnaires puissent revendre avec un gros profit - et si ça rate, il y a toujours le paquet à toucher quand on part.
Donc, quand il y a un conflit entre faire monter le cours de l'action et la pérennité de l'entreprise, dans quel sens croyez vous que ce patron va décider ?
Tant pis pour la boîte et son personnel.
Bien sûr, il y a cent ans, la valeur de l'entreprise résidait dans ce que le capital des actionnaires avait permis de rassembler.
Mais à l'heure actuelle, la valeur d'une entreprise réside certainement tout autant dans les compétences collectives des membres de son personnel et surtout dans leur capacité à fonctionner ensemble.
Pourquoi les dirigeants des entreprises ne sont ils pas nommés par les membres du personnel, çàd ceux qui sont bien plus aptes que les actionnaires à voir où vont les réelles compétences des candidats, et au moins aussi motivés que les actionnaires à la pérennité de l'entreprise.
6.12.08
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