La pré-formation gouvernementale passe aujourd’hui le cap des cent jours de négociation. Le Parti Socialiste francophone et la Nouvelle Alliance Flamande semblent prêts à jouer les prolongations, malgré les divergences profondes qui les opposent.
Le RW tire comme principale leçon de cet affrontement que la promesse commune, allègrement clamée pendant la campagne électorale, d’une Belgique institutionnelle redessinée sur des bases saines et transparentes s’avère impossible à tenir pour les uns comme pour les autres.
- Côté flamand, il semble que seul l’intérêt de la Flandre entre en ligne de compte, que ce soit au niveau du renforcement de la souveraineté territoriale (incluant, sans trop oser le dire, Bruxelles dans sa globalité) ou au niveau des politiques économiques et sociales. Il parait clair qu’on est entièrement désintéressé du sort du reste des citoyens, malgré l’héritage commun et l’intérêt manifeste pour que subsiste une Belgique de façade.
- Du côté des partis « francophones », on ne parvient pas à s’extraire d’un modèle exclusivement centré sur Bruxelles, que ce soit dans un plan A, où tous les sacrifices ont déjà été consentis pour refinancer un tant soit peu la capitale, ou dans un plan B, qu’on ne parvient pas à imaginer autrement qu’en résidu de Belgique de Papa. Les concessions de bout de chandelles, sans vision d’avenir cohérente, les atermoiements, mais aussi les déclarations à l’emporte-pièce fusant en tous sens dénotent l’immaturité et l’inconsistance des élus « francophones ».
Le Rassemblement Wallon rappelle aux citoyens que la crise entre en réalité dans son quarantième mois, et que les derniers cent jours écoulés ne sont que le résultat d’élections anticipées causées par un désaccord institutionnel, lui-même exacerbé par un vote unilatéral flamand au lendemain des élections de juin 2007.
Plus que jamais, le Rassemblement Wallon avance la nécessité de redessiner les institutions sur base des actuelles régions qui doivent devenir égales en souveraineté et en droit. Au nom de la dignité des citoyens wallons et bruxellois, le Rassemblement Wallon condamne toutes les tentatives en cours de semer toujours plus d’obscurité dans les institutions et de couper plus encore les citoyens de la chose publique, au mépris des idéaux démocratiques pourtant revendiqués à qui mieux mieux.
Enfin, et c’est là sa priorité absolue, le Rassemblement Wallon réclame le déménagement en territoire wallon des ministères de l’éducation, de la culture et de la santé, ainsi que le transfert immédiat de leurs compétences au gouvernement wallon.
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3 commentaires:
Quand donc le RW va-t-il comprendre que la seule solution se trouve dans l'INDEPENDANCE de la WALLONIE ?
Pour avoir été au RW dans la période forte, puis fondateur du RPW en 81, puis à la relance du RPW en 2006.
Je partage complètement le constat alarmant du commentaire précédent qui nous prouve à l'évidence qu'en dehors de l'indépendance, cers une REPUBLIQUE WALLONNE il ne sera point de salut pour les Wallonnes et les Wallons.
Le problème récurent du RW est qu'il un amalgame de gens "rejetés de partout", ils gèrent tant que faire se peut les cendres de ce parti qui mourut parce qu'il n'y avait, déjà à l'époque ni position commune institutionnelle, ni position commune économique.
Partagé entre ses rattachistes, fédéralistes, confédéralistes, wallobruxellistes, le RW version post libertine est tout aussi divisé entre ses notables conservateurs néolibéraux, ses centristes (degré zéro de la politique), ses bezancenoïste et autres cryptocommunistes.
Comment voulez vous qu'une telle ratatouille soit comestible et pire crédible devant un électeur de plus en plus dégoûté de la politique.
Pour être compris, entendu et suivi il faut une ligne claire, le RPW quoique peu nombreux (mais l'important n'est plus le poids électoral) à cet avantage, il est du côté des peuples exploités, il est donc résolument à gauche, et sur le plan institutionnel, le RPW est pour une République Wallonne (çà fera RW hé hé hé), dans le cadre plus large d'une Europe Fédérales des Régions Souveraines.
Voyez ce qui s'est passé dans l'ex Yougoslavie, en Tchéquie et Slovaquie, nous avons même seul, largement les moyens de tenir notre place dans le concert des régions européennes, et si des passerelles se faisaient avec Bruxelles au statut de Capitale Européenne, alors là le république flamande serait largement dépassée (tiens çà fait RF quel affront pour les flamingants basiques!!!).
Voilà qui est clair net et précis, pas d'enrobage à la sauce belche pour dire qu'on voudrait bien mais qu'on ose pas, pour quitter une domination et courir se vendre de suite à un ville "dite" lumière ultra jacobine.
Bonnes fêtes patronales et de fin d'années, il n'y aura sans doute pas de gouvernement, mais ce n'est rien, cela n'empêchera la soeur de Bartlepen Dewever, de continuer à vivre de l'aide sociale gaumaise dans sa communauté plus proche de la secte scientologue que de la NVA de son frère ... Encore un gag qui contribue allègrement à faire bien rigoler les observateurs étrangers en poste à bruxelles en qui les en blâmerait...
C'est çà la BELCHIQUE.
VIVE LA REPUBLIQUE WALLONNE
Quand Mr Dutron va t il comprendre que son parti n'a aucune chance d'arriver à ses fins avec ses seules forces électorales ?
Quand Mr Dutron va t'il se rappeller qu'il fut un temps où la gauche et la droite, les possédants et les anars, les francs macs et les cathos, les universitaires et analphabètes s'unissaient pour atteindre un objectif commun, la fin de l'exploitation de leur pays par Hitler ?
Quand Mr Dutron va t il réaliser que ce temps là est REVENU - à part que l'exploitation de la Wallonie est le fait d'autres exploiteurs, bien plus dangereux parce qu'ils le font plus doucement mais plus longtemps ?
Quand est ce que le parti de Mr Dutron va raisonner sur ces trois points à la fois et rejoindre temporairement le parti qui fait l'effort de fédérer tous les wallons quelque soit leur objectif pour après l'indépendance de la Wallonie ?
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