Les amerikins ont pinsé a oblidjî tos les djins a z'awè ene cârte d'idintité.
Is n'ont nén co comprind ki n'a ki les bounes djins ki ni sont nén en régue avou ça (cârte pierdowe, cârte rovyîe a leu måjhone, ...) - paski bén seur, tos les brigands d'ont å mwins ene (fåsse) ...
L'a co bén k'i l'a sacwants amerikins ki feyeneunt çu k'i fåt po nén esse arivé come nozôtes dispu ki les Boches no ont oblidjî a z'awè ene cârte d'idintité minme cwand nos estans en mayot di bain dins la mer (à li Vlaamse Kust).
Il a fallu passer à un autre siècle pour que les américains prennent la leçon des petits belges, et prévoient de mettre en place un système analogue à celui dont nous jouissons depuis longtemps. Soyons fiers de notre pays qui, en matière de cartes d'identité a près de 100 ans d'avance, puisque ce système fit ses premiers pas à l'initiative des autorités allemandes en Belgique occupée durant la première guerre mondiale. La partie géniale, dont tout le mérite nous revient, est de l'avoir maintenu au départ des occupants: ça permet aux policiers de ne pas prendre de risque inutiles en ennuyant tous les brigands, qui sont eux titulaires d'une ou plusieurs fausses cartes; cela leur permet de se consacrer à des occupations moins dangereuses, comme rédiger des procès verbaux pour défaut de pièce d'identité - avec les nombreuses heures de travail (au calme du bureau) qui seront nécessaires au suivi du dossier jusqu'à la conclusion inévitable (le juste châtiment, bien mérité par l'incivique déliquant).
Mais le plus intéressant est que les autorités policières sont fin prêtes à donner satisfaction au prochain régime fasciste dès qu'il se met en place : l'histoire l'a d'ailleurs démontré dès le début de l'occupation suivante lorsqu'il a fallu résoudre le problème juif, celui des réseaux d'évasion, celui des terroristes qui faisaient sauter les rails de chemin de fer et ainsi de suite ....
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