28.6.07
27.6.07
25.6.07
I n'a nén k'a Charlerwè ! I n'a nén k'a les socialisses !
Après -entr'autres- le smeerpijp et la navale komposante, encore un scandale en Flandre
A ce jour les journaux (francophones) n'en parlent pas ou guère.
Par contre il y a, dans Google, des dizaines de pages en néerlandais qui mentionnent cette affaire Willy Schellens.
L'ex bourgmestre d'Aerschot condamné pour fraude et corruption
Le tribunal correctionnel de Louvain a condamné lundi matin Willy Schellens (sp.a), l'ancien bourgmestre d'Aerschot, à 12 mois de prison avec sursis et une amende de 1.500 euros pour des irrégularités dans l'attribution d'un contrat de gestion des déchets en 2000.
L'échevine Els Vinckx (CD&V) a écopé de 2 mois de prison avec sursis et de 250 euros d'amende pour son rôle dans l'attribution du contrat. Un autre échevin, Herman Pelgrims (CD&V), a été condamné pour des irrégularités dans plusieurs autres mises en adjudication à 18 mois avec sursis et une amende de 1.500 euros.
L'entreprise de traitement des déchets SITA Recycling Services est condamnée, pour son rôle dans l'attribution du contrat de gestion des déchets, à une amende de 50.000 euros. (belga)
A ce jour les journaux (francophones) n'en parlent pas ou guère.
Par contre il y a, dans Google, des dizaines de pages en néerlandais qui mentionnent cette affaire Willy Schellens.
L'ex bourgmestre d'Aerschot condamné pour fraude et corruption
Le tribunal correctionnel de Louvain a condamné lundi matin Willy Schellens (sp.a), l'ancien bourgmestre d'Aerschot, à 12 mois de prison avec sursis et une amende de 1.500 euros pour des irrégularités dans l'attribution d'un contrat de gestion des déchets en 2000.
L'échevine Els Vinckx (CD&V) a écopé de 2 mois de prison avec sursis et de 250 euros d'amende pour son rôle dans l'attribution du contrat. Un autre échevin, Herman Pelgrims (CD&V), a été condamné pour des irrégularités dans plusieurs autres mises en adjudication à 18 mois avec sursis et une amende de 1.500 euros.
L'entreprise de traitement des déchets SITA Recycling Services est condamnée, pour son rôle dans l'attribution du contrat de gestion des déchets, à une amende de 50.000 euros. (belga)
19.6.07
18.6.07
17.6.07
16.6.07
O m'a scrît
Dj'a trové li lete ki shût dins mi boesse à letes:
Cher Monsieur Citron,
Vous voudrez bien être plus explicite à propos des façons de lacer mes chaussures dans votre billet du jour des élections : je ne comprends pas - mais mon QI n'est pas très élevé selon Mr Leterme - ce que vous voulez dire, votre lien m'envoie vers une page qui ne doit pas être la bonne.
Sincèrement etc etc
O.Pelée.
C'est djusse, Madame Pelêye : li loyén åreut do esse po lavå eyet nén po drola.
Dj'a coridjî.
Dji voleus dire ki il a pusse di moyéns di si siervou des scorions di vos solés ki vo ni pinsez (ene boune dozinme ?) , il a sacwants moyéns di 'vôter utile' ki vos ni cnoxhoz bén seur nén.
Dji m'a prind les pîs dins mes loyéns, dji dimande escuze asteure ki c'est candjî.
PS:
Nobody is Perfect (Sam Laïkitott)
12.6.07
8.6.07
Pour se lacer les chaussures c'est comme pour les élections !
Il a bråmint des ôtes manires di loyî les scorions da vos solés ki les cenes ki vos pinsez.
Il a des ôtes moyéns d'arester les margaye aveu les Flaminds ki les cenes k'ont stî eployeyes djusk' asteure pa les pitîs houmes da nos grands pårtis politikes.
Nos duvréns poleur vôter po Ségolène, Sarkozy, José ou bén Arlette a li plaece di dveur li fé po ces pitites djins la.
Dji mi va li dire è francès po esse bén comprind :
Il y a bien d'autres façons de nouer ses lacets que celles auxquelles vous songez.
Il y a d'autres façons d'arrêter les bagarres avec nos voisins du Nord que celles qui ont été employées jusqu'ici - sans succès.
Il y a d'autres façons de voter utile: donnez votre suffrage à une petite liste, cela amènera tous les partis à réfléchir sur ce qu'ils font de travers.
Au lieu de donner à un seul parti une petite raison supplémentaire de se gonfler le cou.
Merci ... enfin !
(I vos fåt clikî so li prumire des pitites imådjes po vos les vir totes en pus grand)
gråces a nos braves politikîs
I nos fåt bén admete ki si nosses politikîs si disputnut sins arester po li moumint, îs n'ont nén co avoyî des missiles so les locåles da leu pårti !
gråces a nos braves politikîs
I nos fåt bén admete ki si nosses politikîs si disputnut sins arester po li moumint, îs n'ont nén co avoyî des missiles so les locåles da leu pårti !
7.6.07
Fraises d'Espagne contre fraises de Wépion
Dj'a atchté des fraises d'Espågne: eles sont 3 côp moens tcher ki les cenes da Wepion. Dji d'a atchté deus côps.
Mins les cenes d'Espågne divegnnut totes mollasses avant ki dj'aiye yeu li timpe d'ariver å fond do pakèt ! Eyet il a falou ki dji les tape evoye.
Les deus côps.
Eyet mi soçon Albert m'a fwait dire çoula :
Non seulement les fraises importées d'Espagne n'ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais !
D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises]. Enfin, si on peut appeler «fraises » ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates.
Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en camion.
À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement.
Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir , l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.
Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques).
Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché.
Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national.
Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées, les autres sont des extensions «sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.
Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année.
Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production.
À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyle et de la chloropicrine.
Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque les alvéoles pulmonaires en entraînant de violentes douleurs.
Qui s'en soucie ?
La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main-d'œuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au cœur de l'hiver...
Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides.
Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale, et dont 80 % tirent plus d'eau qu'ils ne sont autorisés à le faire : en moyenne 4 500 m3 par hectare.
Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie dedisparition.
Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.
La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.
Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne, pour se faire soigner à leurs frais après avoir respiré des produits nocifs.
La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu avant la fin de l'hiver et en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison.
Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer.
Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises...
I paret ki ça est singnî pa
Claude Marie Vadrot, dins li revuwe Politis d'å 12 apri 2007
eyet ki i vos fåt endaler vîr a
http://www.wwf.fr/content/search?SubTreeArray=2&SearchText=Fraises
PS
Il ni vos fåt nén compter so l'Urope po arindjî ça trop rade: les politikîs (eyet les foncsionères) Uropeyins ont trop d'ovraedje a "organiser la concurrence entre les services postaux" å profit des Bankes (Uropeyinnes ?), bén seur, nén des djins Uropeyins.
Mins les cenes d'Espågne divegnnut totes mollasses avant ki dj'aiye yeu li timpe d'ariver å fond do pakèt ! Eyet il a falou ki dji les tape evoye.
Les deus côps.
Eyet mi soçon Albert m'a fwait dire çoula :
Non seulement les fraises importées d'Espagne n'ont aucun goût, mais elles représentent une catastrophe environnementale et sanitaire. Voici de quoi vous en dégoûter à tout jamais !
D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises]. Enfin, si on peut appeler «fraises » ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates.
Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en camion.
À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement.
Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir , l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.
Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques).
Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché.
Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national.
Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont autorisées, les autres sont des extensions «sauvages » sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.
Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année.
Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production.
À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyle et de la chloropicrine.
Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005) ; le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il bloque les alvéoles pulmonaires en entraînant de violentes douleurs.
Qui s'en soucie ?
La plupart des producteurs de fraises andalouses emploient une main-d'œuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au cœur de l'hiver...
Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau. Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides.
Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale, et dont 80 % tirent plus d'eau qu'ils ne sont autorisés à le faire : en moyenne 4 500 m3 par hectare.
Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie dedisparition.
Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.
La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.
Et les ouvriers agricoles sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne, pour se faire soigner à leurs frais après avoir respiré des produits nocifs.
La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu avant la fin de l'hiver et en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison.
Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer.
Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes encore plus traitées que les pommes françaises...
I paret ki ça est singnî pa
Claude Marie Vadrot, dins li revuwe Politis d'å 12 apri 2007
eyet ki i vos fåt endaler vîr a
http://www.wwf.fr/content/search?SubTreeArray=2&SearchText=Fraises
PS
Il ni vos fåt nén compter so l'Urope po arindjî ça trop rade: les politikîs (eyet les foncsionères) Uropeyins ont trop d'ovraedje a "organiser la concurrence entre les services postaux" å profit des Bankes (Uropeyinnes ?), bén seur, nén des djins Uropeyins.
5.6.07
Chastre Villeroux (Brabant Wallon)
les indigènes.
A Tchåsse Villeroux, li cimintire des sôdårds francès k'ont stî touwés en cwarante.
I n'a nén stî kestion di maxhî les Francès aveu les Indidjines. Minme ki li drapea di la France n'est nén å dizeu da leu tiesse: c'est reservé à les vraiys Francès, tant pire po les ôtes k'ont stî touwé a leu costé, po disfinde leu payîs.
On n'acopele nén on coirbå aveu ene agaesse.
Eyet i ni fåt nén mete dins li minme tchena les beles napes aveu les lokes a riloketer al tere.
I z'ont metou les indidjines å prumî rang. Les vraiys Francès sont padrî. C'esteut li minme å front: "Passez premiers Messieurs les Indigènes"
I n'a nén stî kestion di maxhî les Francès aveu les Indidjines. Minme ki li drapea di la France n'est nén å dizeu da leu tiesse: c'est reservé à les vraiys Francès, tant pire po les ôtes k'ont stî touwé a leu costé, po disfinde leu payîs.
On n'acopele nén on coirbå aveu ene agaesse.
Eyet i ni fåt nén mete dins li minme tchena les beles napes aveu les lokes a riloketer al tere.
I z'ont metou les indidjines å prumî rang. Les vraiys Francès sont padrî. C'esteut li minme å front: "Passez premiers Messieurs les Indigènes"
4.6.07
Co on flamind k'est mwais eyet ki vout espaitchî les francofones di djåzer leu langue !
Vouss wadjî ki c'est li minme houme ki riclame l'amnistie po les flaminds k'on bouté aveu les boches ?
Il y a une réciproque : je reçois dans ma boîte aux lettres des tracts en Néerlandais m'engageant à voter pour le Vlaams Belang ! Et pourtant je n'habite PAS Brussel-Halle-Vilvoorde:
Ce n'est pas moi qu'on vise mais les fermiers flamands qui en 45-47 ont acheté en grand nombre, avec des prêts Boerenbond, les propriétés des fermiers wallons: ceux ci abandonnaient leur métier parce qu'ils rentraient des camps allemands épuisés et incapables de financer l'achat de tracteurs et autres investissements de productivité nécessaires.
Ces achats et ces investissements étaient possibles à des flamands, grâce aux grosses sommes qu'ils avaient gagnées au temps où la nourriture était très chère et où ils étaient les principaux à la produire : eux avaient été libérés dès 1940 par les nazis parce que "frères de race".
A l'instar des nazis qui nous obligeaient à parler l'Allemand, on veut maintenant nous obliger à parler Néerlandais, malgré les garanties de liberté de langue prévues par notre constitution originale.
Il est grand temps que nous récusions ce que la majorité de nos politiciens a fait de cette constitution originale, il est grand temps de divorcer d'avec les héritiers directs de ceux qui, s'ils n'ont pas collaboré avec nos occupants nazis, en ont au moins reçu des faveurs pour lesquelles les Wallons n'ont jamais reçu compensation.
Il y a une réciproque : je reçois dans ma boîte aux lettres des tracts en Néerlandais m'engageant à voter pour le Vlaams Belang ! Et pourtant je n'habite PAS Brussel-Halle-Vilvoorde:
Ce n'est pas moi qu'on vise mais les fermiers flamands qui en 45-47 ont acheté en grand nombre, avec des prêts Boerenbond, les propriétés des fermiers wallons: ceux ci abandonnaient leur métier parce qu'ils rentraient des camps allemands épuisés et incapables de financer l'achat de tracteurs et autres investissements de productivité nécessaires.
Ces achats et ces investissements étaient possibles à des flamands, grâce aux grosses sommes qu'ils avaient gagnées au temps où la nourriture était très chère et où ils étaient les principaux à la produire : eux avaient été libérés dès 1940 par les nazis parce que "frères de race".
A l'instar des nazis qui nous obligeaient à parler l'Allemand, on veut maintenant nous obliger à parler Néerlandais, malgré les garanties de liberté de langue prévues par notre constitution originale.
Il est grand temps que nous récusions ce que la majorité de nos politiciens a fait de cette constitution originale, il est grand temps de divorcer d'avec les héritiers directs de ceux qui, s'ils n'ont pas collaboré avec nos occupants nazis, en ont au moins reçu des faveurs pour lesquelles les Wallons n'ont jamais reçu compensation.
3.6.07
2.6.07
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