20.5.08

El Time di Nouillorke
scrît so nozôtes !

Un article publié le 14 mai 2008 dans l'ensemble des quotidiens qui appartiennent au groupe de presse du New York Times (New York Times , Boston Globe , International Herald Tribune, soit quelque deux millions d'exemplaires papiers rien qu'aux USA. Plus les éditions internationales, et Internet.)

Un des groupes de presse les plus puissants au monde explique aux Américains

- que les Flamands pratiquent une forme non-violente de "fascisme" , "a kind of nonviolent fascism". La phrase qui tue et qui suscite déjà l'indignation en Flandre.

- qu'en Flandre fleurissent des graffitis "Belgie Barst" (Belgium Burst dans le texte). Elégant.

- que les Flamands rencontrés dans les rues de Liedekerke n'aiment pas les Noirs: là les lecteurs américains du NYT vont tomber de leur chaise.

- que les enfants francophones ont été interdits des aires de jeux dans une commune flamande, des piscines, etc.

- que les autorités communales ont du faire marche arrière mais qu'elles vont soumettre une nouvelle loi communale pour interdire la présence de francophones mais aussi des "étrangers".
Le clou du spectacle vient des déclarations du secrétaire communal de Liedekerke (savait-il à qui il parlait et a-t-il pris conscience de la gravité de ses propos???): "So Liedekerke intends to stick to its guns, but also to the letter of the law. It will soon vote on an amendment that says that its outings program "has a Dutch character," Mertens said.
"And instead of saying that the monitor can refuse kids who don't understand Flemish, we will write that the monitor can refuse children who 'disturb' the outings," he said
Of course, Mertens said, smiling, "one can understand 'disturb' in different ways."
To help keep out "relatives" and "friends" who live in Brussels, Liedekerke will charge them three times as much as residents.

- que la Flandre notamment pratique déjà la discrimination raciale, via des organismes publics tels que Bloso qui permet de renvoyer les enfants qui sont francophones et sans dédommagement. "The Flanders sports association, Bloso, [leur ADEPS]controlled by the Flanders government, runs sports activities and camps. But Bloso also says that children who do not speak or understand Flemish can be sent home without a refund"

- que selon les Wallons, "Flemish are doing some legal ethnic cleansing": nettoyage ethnique, le mot est laché. The Economist l'avait déjà fait.
La conclusion de Mr Mertens: "The fight over BHV "will be seen as the start of the war between the Flemish and the French-speakers," he said."

Un véritable bijou. Au même moment l'éditorialiste du Standaard écrit que la Flandre doit renforcer sa force de persuasion à l'étranger pour prouver que les flamands sont des légalistes tolérants et ouverts et les francophones des gros menteurs.

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